© Manon Voland

L’été dernier, nous avons suivi celles et ceux qui font vivre les scènes du Paléo Festival 2025 : artistes, bénévoles, sécurité, technicien-nes ou photographes. Ce reportage raconte leur quotidien et l’envers du décor. Cette semaine, découvrez chaque jour une nouvelle histoire avec aujourd’hui Laure !


Le Paléo, c’était il y a 5 mois déjà ! Si nous proposons ces reportages, c’est pour fêter l’ouverture de la billetterie spéciale (Bon flex, abonnement, Pack 6 billets) disponible ici jusqu’au 19 décembre. Et marquer aussi notre affection pour ce beau festival romand. Bonne lecture!

Trois morceaux, pas un de plus : c’est souvent le temps dont dispose Maxime pour capturer un concert. Photographe (entre autres pour nous chez Lastnite.ch), il court d’une scène à une autre pour saisir, en quelques images, l’émotion d’un-e artiste et d’un public. Rencontre dans la fosse, là où la lumière danse et l’adrénaline s’invite.

Qu’est-ce que tu fais exactement au Paléo ?

Le travail commence quelques semaines en amont : avec la rédaction, je choisis les artistes que nous souhaitons photographier. À l’arrivée sur le festival, la première étape est de vérifier les éventuelles restrictions imposées pour photographier les artistes et d’en prendre connaissance. Ensuite, la course commence : courir d’une scène à l’autre, revenir à l’espace média pour avancer la sélection et les retouches, puis repartir pour le prochain concert. Il y a donc très peu de moments de pause la plupart du temps, et une fois rentré chez soi, on trouve facilement le sommeil après une journée aussi intense.

Qu’est-ce que représente le Paléo pour toi ? 

Paléo, c’est le pèlerinage de l’été. C’est ce moment unique où, sauf cas extrêmes, tu évites de prendre des vacances, juste pour ne pas le manquer. C’est le moment que tu as envie de partager avec tes amis ou ta famille pour vivre une parenthèse hors du temps, un instant où tu oublies tous les tracas du quotidien.

Quel est ton moment préféré dans une journée au Paléo ?

J’ai une petite tradition, dès mon arrivée, je file prendre un milkshake vanille chez Swissmilk. Côté nourriture, je ne pars jamais sans avoir dégusté des Malakoffs au moins une fois. Mais le vrai moment, c’est simplement celui où je me retrouve entouré de mes amis ou de ma famille, peu importe qu’il soit 19h ou minuit. Dans le domaine de la photo, j’adore observer le public qui s’amasse devant la grande scène avant un concert, je trouve ça toujours impressionnant !

Qu’est-ce que personne ne voit, mais qui fait toute la différence dans ton rôle au Paléo ?

Personne ne voit ce que je vois dans le viseur. C’est mon regard qui choisit l’instant, les détails invisibles aux autres, pour transformer un moment en souvenir.