© Maxime Sallin

Quel bonheur de revenir à l’Ahlambra. Quel bonheur de revoir vendredi cette salle pleine pour French 79, à Antigel.



Il ya presque une année jour pour jour nous étions déjà là pour écouter et vivre le temps d’un concert avec Lous and the Yakuza. Il y a quelques semaine j’étais là pour le festival de Film Black Movie.

Et ce vendredi, c’est pour une démonstration que nous nous sommes réunis dans cette magnifique salle aux hauts plafonds. Une démonstration disais-je de notre ami French 79, qui a passé plus d’une heure et demi sur scène avec l’énergie d’un boxeur dans un ring. Il en est ressorti lessivé mais heureux, nous en sommes ressortis médusés et heureux.

Le Genevois Orphia en ouverture

Avant de développer sur la performance de French 79, j’aimerai avant tout vous parler de ce jeune genevois qui a fait la première partie. Une découverte pour moi mais pas pour tout le monde au vu du nombre de personnes qui chantaient les quelques paroles de ses musiques électroniques et psychédéliques. 

Orphia, est l’un de ces jeunes musiciens passionnés, dont les sons vivent à travers son corps, sa tête et ressortent en une construction vivante et mélodieuse qui te donne envie de bouger, de t’évader. Une très belle découverte pour ceux qui recherchent parfois à sortir de la frénésie du monde. Une musique électronique poétique, une douce balade synthétique, un voyage sonore. 

© Maxime Sallin

Un French 79 plein de fougue

Ses titres sont aujourd’hui connus de tous et passent très régulièrement dans nos playlists quotidiennes. Je savais donc à quoi m’attendre. Mais quelle a été ma surprise de découvrir cet artiste en live. 

Aller voir des concerts ce n’est pas simplement écouter de la musique, c’est voir une performance, vivre un moment unique ou tous les sens sont en éveille. 

Comme souvent, j’aimerai parler de ce concert comme d’un voyage, mais cette fois-ci un voyage d’introspection. La musique de French 79 m’a fait voyager intérieurement et m’a permis de couper complètement avec le monde extérieur. Les basses te soulèvent le cœur, les mélodies éveillent ton esprit. La simplicité des musiques teintées de naïveté entraîne un sentiment de légèreté intense et enivrant. Le jeu de lumière, enfin, accompagne en rythme les mouvements de la musique. Hyptnotisant.

© Maxime Sallin

De cette expérience j’aimerai également parler de la fougue avec laquelle l’artiste joue. Une énergie débordante qui, par moment devient même une transe. Il construit ses musiques petit à petit, ajoute un instrument, une sonorité. Le rythme s’installe aussi, petit à petit, pour exploser ensuite, entraînant la foule dans une vague d’énergie, telle une marée. L’artiste est le chef d’orchestre et l’orchestre, en même temps. 

La multitude des instruments et de sons que French 79 créé est impressionnante et je salue les heures de travail et la passion qui ont permis de faire de ce vendredi soir, un voyage inoubliable. 

© Maxime Sallin

L’équipe de LastNite s’agrandi 

Pour ce concert, Maxime Sallin, photographe, était également présent pour immortaliser ce moment. Voici ce qu’il a vécu : 

Cette seconde soirée Antigel s’est avérée être une véritable réussite ici à l’Alhambra!  La première partie, assurée par Orphia, un jeune talent genevois au style électro-new wave, m’a captivé avec des sonorités m’évoquant par moments l’univers de Depeche Mode. Sa prestation a rapidement attiré le public qui s’est massé dans la fosse. Pour une première devant une telle foule, Orphia a brillamment relevé le défi.

French 79  a ensuite continuer à augmenter  l’énergie présente dans la salle. La fusion de mélodies, de synthés, de percussions, de chants, et un fabuleux jeux de lumières pour sublimer le tout. L’athmosphère étant très belle à voir avec toutes ces personnes en symbiose devant la prestation du français. Personnellement, j’étais ravi d’entendre « Diamant Veins », mon morceau préféré de French 79. J’espère, à travers mes photos, pouvoir transmettre l’énergie présente dans la salle !

© Maxime Sallin
© Maxime Sallin
© Maxime Sallin