© Maxime Sallin

Coup d’envoi pour le Festival Antigel jeudi soir à l’Alhambra! Jusqu’au 1er mars, Genève va vibrer au rythme de plus de 70 événements dans des lieux insolites. 



Le Festival Antigel revient cette année avec une programmation mêlant têtes d’affiche internationales et pépites locales (découvrez les coups de cœur de la rédaction). Fidèle à son ADN, le festival investit les scènes incontournables de Genève et les cadres plus inattendus, comme la piscine du Lignon ou le temple de Malval.

Cette édition marque également le retour du très attendu Grand Central, installé cette année dans un garage Peugeot, pour danser jusqu’au bout de la nuit avec une programmation de qualité signée par Le Motel Campo. Mais pour l’ouverture des festivités, c’était à l’Alhambra que cela se passait avec Jassclub et Kid Francescoli.

Jassclub, une ouverture sous haute tension

Jassclub signe le premier concert de cette édition anniversaire. Le duo suisse a créé la (bonne) surprise avec leur techno immersive, enrichie de synthés puissants et de boucles hypnotiques. Une voix qui flotte vient parfois se poser sur une montée progressive des nappes sonores.

Résultat : un public captivé qui danse et qui est pris aux tripes dès les premières basses. Une belle réussite ! 

© Maxime Sallin

Kid Francescoli, maître de l’électro-pop rêveuse

C’est ensuite Kid Francescoli qui a pris possession de la scène. Le producteur marseillais, connu pour ses morceaux électro-pop aux accents rêveurs et mélancoliques, a su bâtir une signature musicale reconnaissable, entre basses entraînantes et atmosphères éthérées.

Ses morceaux emblématiques, tels que Moon et Lovin’ Feeling, ont eu un succès mondial retentissant. 

Un show énergique, mais parfois forcé

Entouré d’un batteur, d’une chanteuse-bassiste-claviériste, et lui-même équipé de deux synthétiseurs, il a livré une performance énergique. Pourtant, l’écart entre le studio et la scène s’est révélé surprenant.

Là où ses compositions dégagent une certaine subtilité et douceur, tout en restant dansant, le live a semblé quelques fois poussif. Les voix de Kid Francescoli et d’Andrea, la chanteuse qui l’accompagnait, occupaient une place trop proéminente, ce qui effaçait la diversité de son riche répertoire.

Si l’énergie était bien présente, l’ensemble a laissé un léger sentiment d’artifice. Néanmoins, le public s’est montré enthousiaste, porté par la générosité des musiciens, notamment de l’excellent batteur, qui a apporté une vraie dynamique à l’ensemble.

Entre la belle révélation de Jassclub et une prestation de Kid Francescoli qui divise, cette première soirée a posé les bases d’un festival aussi éclectique qu’audacieux.

D’autres photos de la soirée par Maxime Sallin