Tout était fait pour passer une magnifique soirée : un bar sympa en plein centre-ville, des amis sur scène, une super musique et un public plein d’énergie.



Ce concert, je vais le raconter avec ma vision, en y mettant toutes mes émotions sous un prisme amical. Parce que ma grande question avant d’écrire cet article, c’était : comment être impartiale quand ce sont tes amis sur scène ? J’ai pris le parti, cette fois, de ne pas l’être et de vous louer les talents de ce groupe amateur genevois formé par quatre amis passionnés.

Une ambiance familiale

Si vous ne connaissez pas encore le bar de Floky la Loutre, je vous le conseille : rien que le nom donne envie d’y boire une bière. Et on sait d’avance qu’on va y passer un bon moment. 

Fondé par Victor Perrin, PACIVIC était là au complet : Alberto Rigamoni à la basse, Matthieu Fragnière et Florian Szüle aux guitares et justement Victor au chant et à la batterie. Jusqu’ici rien de bien extra-ordinaire.

C’est la présence de la famille, des amis et notamment des parents de Victor qui m’a rendu ce moment particulier. La fierté qu’on pouvait lire dans leurs yeux, en voyant leur fils sur scène, était visible et contagieuse. J’étais moi-même super fière de voir ces musiciens au début de la trentaine, passionnés, enchaîner une dizaine de titres devant une salle complète, attentive.

Comme des pros 

L’enchaînement des titres s’est fait sans accros. Les musiciens se regardaient, se parlaient parfois, et le concert s’est déroulé comme il semblait être prévu. Seuls des petits sons parasites de saturation nous ont par moment fait grincer des dents. Les musiciens, eux, restaient concentrés, en rythme et attentifs, comme des professionnels ayant tourné dans le monde entier.

Les quatre amis sur scène vivent le moment pleinement et sont à l’aise comme des poissons dans l’eau. 

Un moment intimiste

Dans la seconde moitié du concert, les trois guitaristes se retirent de scène pour ne laisser que Victor, avec son micro, venir au milieu de la foule a capela et une guitare acoustique à la main. Le public a chanté avec lui pour ne former qu’une seule et même voix sur un de ses titres, I Don’t Mind. Un exercice pas évident mais qui a vraiment fait son effet. 

Ce que je retient de ce concert hormis la passion avec laquelle les quatre musiciens nous transmettent leur art, c’est la bienveillance et le bonheur qui se dégageaient de cette salle. Ça m’a rappelé à quel point la musique fait du bien au cœur et, encore plus quand ce sont tes amis sur scène.