Dans le temple du rock genevois, ce n’étaient pas moins de trois concerts qui étaient proposés dans le cadre du festival de la Bâtie. Résolument rock, les concerts de Johnnie Carwash, Capital Youth et Johnny Mafia avaient toutes les cartes en main pour faire vibrer la salle du PTR.




La soirée s’ouvrait avec les lyonnais de Johnnie Carwash. En équilibre entre garage,surf rock et ballades, le trio n’a pas tardé à faire bouger les premier arrivants du public. Il faut dire que leur tube à haut potentiel Forever Yours a tout pour faire vibrer les foules, tout comme le chaotique à souhait U want me dead. On fera une mention spéciale aux descentes et breaks de batterie qui donnent le départ aux moment énergétiques des morceaux. Après tout quand votre deuxième EP s’appelle Mom is a punk! la progéniture ne peut qu’être à la hauteur.

C’était ensuite au tour des Genevois de Capital Youth, qu’on avait notamment pu voir en première partie de NOFX. C’était déjà il y a deux ans presque jour pour jour. Également fondateurs du label Roosevelt Records, le quatuor à enfin pu présenter quelques nouvelles compos qu’on se réjouit de retrouver de nouveau sur les scènes romandes.

Le clou du spectacle

Finalement, c’est Johnny Mafia qui prendra place pour le dernier show de la soirée. Sorte d’OVNI du panorama musical français, les quatre copains débarquent à coups de grosses guitares saturées et de punk-garage comme on en n’avais pas vu depuis un moment. Bien que leur style soit bien différent, il font partie de cette nouvelle scène rock française dont font partie Last Train ou We hate you Please Die. Oscillant entre Rock, garage, punk ou mélodies plus pop, comme le titre Trevor Philippe, il ne leur faudra qu’une poignée de secondes pour faire sauter le public.

Après leur venue lors du « dernier » Paléo en 2019 sur la scène des Arches, il ne pouvait en être autrement. Leur troisième et dernier album Sentimental sorti en pleine pandémie qui sent bon les années 90 (tout comme le superbe maillot vintage de la Juventus de Turin arboré par le guitariste, Fabio) n’attendait plus qu’à être joué devant un public chaud comme la braise.

Wall of Death

« On va essayer quelque chose », propose le chanteur Théo. Effectivement, un wall of death sur un titre qui s’appelle Sleeping, c’est pour le moins inattendu mais ça marche. Quel plaisir de revoir ça, et toute cette énergie à PTR. On se réjouis de la suite et des prochains concerts. Malgré tout, un petit bémol, une salle qui aurait sans doute plus être plus remplie. Mais on retiendra cependant surtout le retour du rock à la française et du sol qui colle dans la salle du rez de l’Usine avec une soirée qu’on peut aisément qualifier de « Beau Bordel », dans le bon sens du terme.

Le Festival La Bâtie propose encore une série de concerts et de performances artistiques jusqu’au 19 septembre. N’hésitez pas à visiter leur site pour plus d’informations, par ici.