© William Corbat

Pour le dernier weekend de la Bâtie, l’Usine à Gaz a vibré sous les basses rondes et les guitares incisives du trio suédois. La salle s’est vue métamorphosée en temple de la swedish-pop. 



Le concert débute à rebours, le groupe jouant pour les 20 ans de la sortie du cultissime Writer’s Block dans son entièreté, du dernier titre au premier.

« Writer’s Block » à l’envers, montée en puissance

Difficile de ne pas citer tous les titres tant cet album est composé de hits et de titres entraînants. Pour l’aspect original, on retiendra l’introduction de Paris 2004, où une voix-off lit en français le premier couplet avant que le groupe lance le titre.

© William Corbat

Et pour ne pas parler de Young Folks, on retiendra le long Up Against The Wall transformé en un morceau de près de dix minutes, dont la folle énergie progressive entraînera le public avec eux.

Au fil des chansons inversées, l’atmosphère prend de l’ampleur, entre titres plus intimistes et d’autres plus stimulants, posant le cadre jusqu’à l’apogée avec l’imminent et tant attendu Young Folks

© William Corbat

Chants, mains en rythme et danse enflammée

Une chose est sûre, Peter Bjorn and John ne tiennent pas en place. Et même si John, le batteur originel, est remplacé pour cette tournée, Peter et Bjorn bondissent, se croisent, invitent le public à taper dans les mains… quand l’un n’est pas dans le public à chanter les refrains!

Björn Yttling, à la basse, joue les maîtres de cérémonie, tandis que leur batteur entraîne la foule dans des rythmes frénétiques. À mi-chemin, le guitariste improvise une danse solo pour un moment complice avec le public.

Épilogue euphorique : un public conquis, un dancefloor nordique

Lorsque le dernier accord de Young Folks s’éteint, une ovation retentit comme un souffle collectif. Leurs hits joués, on aurait pu penser le concert terminé. C’était mal connaître le groupe qui cumule plus de neuf albums et m termine le concert par un rappel de plus de six titres, incluant le très dansant Second Chance. 

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Wolfberg, duo suisse à la présence timide sur scène

WolfBerg, groupe composé de Perrine Berger et Nicolas Wolf, a charmé Nyon par une alchimie discrète où quelques imprécisions vocales se fondent dans une musique simple et efficace.

Leur univers sonore varié, intégrant des sons de ferrailles, de radios et des boucles électroniques, se laisse porter comme une brise légère, enveloppant l’auditoire d’une sérénité toute helvétique sans excéder dans l’exagération.

Entre l’exubérance nordique de Peter Bjorn and John et l’intimité délicate de Wolfberg, la soirée à l’Usine à Gaz a magnifié la richesse des scènes pop, offrant un panorama vibrant où énergie et fragilité se répondent pour emporter le public.