Voici l’un des rares requiems dans l’histoire de la musique rock et cela sonne comme si David Lynch écrivait sur Calamity Jane qui rencontre Boris Vian pour voir un vieux film de Walt Disney dans un drive-in.




Après la mort inattendue de son mari, la musicienne zurichoise Nadja Zela a lutté pendant deux ans pour retrouver sa voix. Pendant cette période, elle découvre des musiques de genres variés sur le thème de la mort et décide finalement d’écrire elle-même un requiem. Sa voix est revenue pour ancrer le deuil dans la musique d’une manière sombre et féerique.

À cette fin, le groupe Zela a transformé son « Brute Folk » en une expérience cinématographique et l’a emballé dans un double album. Inspirées de la structure des requiems classiques, les 18 titres sont traités dans une interprétation moderne. Le son analogique du groupe, les chœurs et le son de l’espace sont associés à des gimmicks sombres de petits sons de synthétiseur ou à des attaques de sub-basses de moog. Les paroles se dirigent vers l’espace, les fantômes et les animaux peuplent des paysages nébuleux, qui mènent à un monde inconnu. Pour la première fois, il y a un titre en français et deux chansons en suisse allemand qui apparaissent sur un disque de Zela. Avec leur folie et leur espièglerie habituelle, le groupe aborde le sujet sérieux avec un clin d’œil et joue l’album comme une œuvre à part entière.


Nadja ZelaGreetings to Andromeda. Requiem

À paraître le 13 novembre 2020 chez Patient Records



> Communiqué de presse diffusé par IRASCIBLE MUSIC