Phénomène des réseaux sociaux, Berywam surprend partout où il passe. Derrière ce quatuor formé en 2015 se cache avant tout des beatboxers et musiciens talentueux qui reproduisent des sons incroyables rien qu’avec leur bouche. Entrevue fleuve avec le groupe toulousain programmé pour la 45e édition du Paléo Festival sur la Grande Scène.
Complice sur et hors scène, Loïc Barcourt (Rythmind), Fabien Di Napoli (Beatness), Loïc Palmiste (Beasty) et Walid Baali (Wawad) connaissent un succès grandissant depuis leurs participations aux émissions télévisées La France a un incroyable talent et America’s Got Talent. Mais c’est hors des caméras, lors de compétitions nationales et internationales de human beatbox, que le collectif s’est fait connaître en remportant des titres. Dont celui de champion du monde. C’est dire que le public du Paléo n’était sûrement pas prêt à voir la déferlante Berywam sur la plaine de l’Asse, malgré leur succès incroyable sur les réseaux sociaux avec plus de 13 millions d’abonnés sur TikTok et 2,5 millions de suiveurs sur Instagram.
Très liés à Bigflo et Oli pour avoir fait leur première partie lors d’une tournée, les quatre membres du groupe parlent de leur passion commune d’une seule voix. Que ce soit pour évoquer les origines de leur style musical venu tout droit des États-Unis notamment avec Rahzel , leur rôle de précurseur à l’échelle de la France, leur manière d’enregistrer durant trois années l’album No Instrument paru en avril dernier ou encore leur rapport avec la Suisse comme terre de beatbox, Berywam se dévoile sans filtre et avec grande humilité.