C’est le retour du Paléo, pour cette 46e édition 2023. Si les deux scène principales étaient remplies de bonnes choses, nous sommes aussi aller chercher quelques pépites ce mardi soir. Notamment au Club Tent et au Dôme.
Notre Paléo a comencé comme celui de nombreux festivalier au Club Tent pour le premier concert de la soirée. C’était Fomies qui avait la tâche de lancer les festivités. Leur performance électrique aura conquis le public déjà bien nombreux pour un concert à 16h30. Pour ceux qui suivent déjà le groupe depuis un moment, cela aura été la confirmation de la qualité du groupe. Pour les autres, c’était l’occasion de découvrir les sonorités acérées et la puissance du groupe de Vevey. Entre guitares bien fuzz et sons percutants.
Exploration et Samba do Brasil
Après une pause ravitaillement en prévision de la longue soirée, nous avons saisi l’occasion de faire une première visite du terrain et en particulier du Village du monde. Le village du monde qui se parait des couleurs du brésil pour cette 46e édition. L’occasion de découvrir le premier concert du Dôme avec Joâo Selva. Le Brésilien aura porté haut la tradition musicale de son pays, avec une bonne humeur très contagieuse et partagée. Alternant entre différents styles, funk, soul et bien sûr samba, sa musique d aura fait danser la foule sans retenue.
Changement de scène et de style, cette fois c’était à la scène Véga qu’il fallait être pour le concert de Frank Carter & the Rattlesnakes. Le concert n’aura mis que quelques secondes à s’enflammer. En effet Frank Carter finissant en crowdsurfing dès la première chanson. Avec son punk rock nerveux, le groupe a chauffé à blanc le public. Mais on a eu aussi un moment émotion, lorsqu’il traverse la foule pour revenir sur scène, il croise une petite fille au premier rang avec une pancarte à son nom. Il la fera ensuite monter sur scène, accompagnée de sa famille pour assister au reste du concert en backstage. Beaucoup de moments de fun pendant le concert, comme lorsqu’il demande au public de former un espace pour un “girl-only moshpit” sur Wild Flowers. “This is the happiest mosh pit you’ll ever see”. Difficile de lui donner tort en voyant le résultat.
Louise Attaque, la foule répond
Pendant que le concert se finissait, la grande scène était déjà noire de monde pour la venue de Louise Attaque. Si vous étiez (et êtes toujours) fan du premier album éponyme du groupe, vous ne pouviez qu’être comblé. L’album qui soufflait ses 26 bougies a été repris en quasi-integralité et entonné comme une seule personne par tout le public. Viennent ensuite des titres des autres albums. En particulier le dernier album Planète terre, et notamment Nous, on veut vivre nous chanté par le public en unisson avec Gaëtan Roussel. Le concert se termine par un “encore” de J’t’emmène au vent, pendant lequel le groupe traverse la foule dense de la grande scène de gauche à droite. Avant de disparaître sous les applaudissements. Plus que mérités.
La cumbia surprenante de Son Rompe Pera et la valeur sure Phoenix
Comme toujours à Paléo, on a d’excellentes surprises. La preuve ce soir sous le chapiteau du Club Tent. Alors que certains s’étaient dirigés vers Vega pour le show d’Interpol, notre regard s’est porté sur Son Rompe Pera. Et c’est peu dire que la surprise fut de taille. C’est une cumbia entraînante qui a sûrement attirés les premiers curieux. Quand soudain le rythme se transforme dans un mélange de punk, et de garage . Dans un joyeuse extase et euphorie le concert sera un mélange de cette cumbia avec du rock pur et dur. On n’aura jamais vu un solo de Marimba aussi hardcore. C’est assurément la surprise de la soirée pour nous.
Sans revenir sur l’elephunk dans la pièce et le concert des Black Eyed Peas, nous avons conclu la soirée à la scène Véga.
Après les américains, c’est finalement Phoenix qui a clos la soirée. À une heure déjà tardive (début programmé à 1h) et après un début retardé de 25 minutes le temps que les Black Eyed Peas daignent de terminer leur (long) concert. La scène Vega était pour l’occasion ornée d’un écran derrière le batteur et d’un cadre devant celui-ci, lui aussi orné d’écrans. Ce setup a fourni une impressionnante scénographie pour sublimer le talent des français. Grosse performance comme prévu. Malheureusement, nombre de spectateurs ont dû déserter le concert avant la fin pour attraper le dernier train de 3h vers Genève ou 3h30 vers Lausanne. Un peu dommage pour un groupe qui aurait mérité un public plus nombreux.
C’est en tout cas une très bonne soirée pour commencer ce Paléo 2023 qui s’annonce plein de moments riches en émotions et de surprises.
L’édition 2023 du Paléo Festival de Nyon se poursuit jusqu’au dimanche 23 juillet 2023. Pour plus d’informations, c’est par ici.