© Paléo / Ludwig Wallendorff

Pour la clôture d’une édition sans débordements et sans pluie, le Paléo Festival a pu compter sur un public nombreux et curieux. On fait le bilan de quelques prestations de la soirée…


Celui qui a confirmé son talent : Tsew The Kid

Là encore, le Club Tent a frappé fort. Meilleure scène du festival avec des découvertes à la pelle, celles et ceux qui se sont rendu en fin de journée sous le chapiteau ont remarqué l’aisance de Tsew The Kid. Devant une foule immense et compacte, le Français était accompagné d’instruments, dont un batteur fantastique. Il a démontré que le rap mélodique tinté de pop était au goût du jour et pouvait être magnifié par une prestation sincère, sans bande-son en fond ni autotune de façade. À suivre de près!

© Paléo / Ludwig Wallendorff

Celui qui aurait mérité un autre public : Sofiane Pamart

Un horaire peu adapté et un public trop dissipé après Gims et avant le spectacle de drones auront terni l’expérience d’un concert de Sofiane Pamart. Pourtant, avec un génie pareil, le silence aurait été de mise. Mais le public du Paléo n’est clairement pas en adéquation avec une prestation jazz fusion qui faisait passer le Français pour un simple joueur de piano dans un hall de gare. Quelle déception, alors que c’était probablement l’un des meilleurs concert de la semaine… car deux jours avant, il était sur la Seine pour la cérémonie des Jeux Olympiques de Paris. Rien que ça !


Celui qui a mis l’ambiance : Pat Burgener

Le Lausannois s’est tapé un petit ride en skate depuis l’extérieur du festival pour arriver sur scène, tout frais guitare en main et avec le sourire. Comme toujours. C’est la signature Pat Burgener, snowboarder devenu musicien, qui offre du rafraîchissement lors de ses prestations avec des sonorités solaires venues du bord de mer. Un Jack Johnson à la Suisse, qui s’est rendu directement dans le public du Club Tent pour encore plus renforcer les liens avec celui-ci. Bien joué! 

Celui qui a rassemblé (sur une scène trop petite) : Christophe Maé

Après Sean Paul, encore une fois le Paléo a manqué son évaluation de notoriété d’artiste. Le choix de la scène Véga pour Christophe Maé était déjà douteux, il s’est confirmé sur place avec des familles et des gamins ne voyant que des miettes du concert. Il suffit de voir le nuage de monde depuis la structure haute de la HES pour se dire qu’il aurait été plus sympa de vivre ce concert rassembleur différemment. Sur la Grande scène par exemple?

Celui qui a surpris : Gims

Des instruments, des vrais! Une voix, une vraie! Une prestance, aussi. Et rien qu’avec ces trois ingrédients, l’ancien leader du groupe Sexion d’Assaut a fait passer Gazo et Tiakola,  programmés vendredi,  encore pour des amateurs. Bien mené, le concert de Gims a fait chanter du monde sur des titres incontournable tout en montrant son étendue vocale impressionnante. 

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