Il est connu pour ses exploits en snowboard avec deux participations aux JO. Mais le Lausannois n’est pas qu’un sportif: c’est un musicien qui prend de la hauteur comme sur un halfpipe. Entretien.
L’idée d’arriver au Club Tent sur une planche à roulette (cette fois) est survenue le matin même de sa prestation au Paléo Festival. C’est le manque de glisse, au retour d’un show à Madrid, qui lui a donné envie de faire ça. « Dix minutes avant le concert, je suis parti au skatepark et je suis revenu. C’était une idée de folie, mais c’était trop marrant », dévoile Pat Burgener.
À tout juste 30 ans, cet hyperactif ne cache plus ce diagnostic juvénile. C’est devenu son moteur, sa raison de vivre qui lui a donné la force de performer sur deux tableaux en même-temps cette dernière décennie : le sport et la musique. Et c’est avec cette deuxième casquette qu’il discute avec nous de sa vie et ses passions deux petites heures après la fin de son concert. « Franchement, c’était un moment tellement spécial. C’était un honneur de jouer à Paléo, en plus il faisait beau et il y avait du monde… ma famille… mon petit frère en guest sur scène. Une énergie dans le public que je n’ai jamais vue: ils écoutaient, ils étaient forts quand il fallait être fort. La folie totale. ».
Pat Burgener jouera sa dernière date au D! Club le 9 novembre prochain (tickets en vente ici), dans sa ville natale. En attendant de le revoir sur scène, découvrez une belle discussion d’une dizaine de minutes avec l’auteur de l’excellent titre Dollar :