Aurora © Maxime Sallin

Entre nostalgie, invitation au voyage et chaleur humaine, la soirée de mercredi au Paléo Festival fut riche en émotions. Récit.


Clara Ysé, la belle découverte de Lola

En quelques mots, Clara Ysé c’est: une voix douce et mélodieuse, une prestance digne des plus grandes, des paroles engagées, mélangeant les langues et un groupe talentueux. La simplicité de la mise en scène, la présence discrète des musiciens et la voix délicate de Clara Ysé a fait vivre aux festivaliers et festivalières une parenthèse chaleureuse.

 © Paléo / Nicolas Patault

Une parenthèse que personne ne voulait jamais voir s’arrêter. Car on vient à Paléo pour les grosses têtes d’affiche, un public passionné, et des rencontres comme celle vécue au Club Tent ce mercredi soir. Beaucoup d’artistes sont passés sur cette scène mythique, sous ce chapiteau berceau des découvertes… puis ont été reprogrammé sur les grandes scènes par la suite. C’est le cas de Zaho de Sagazan qui s’est produite sur la scène Vega quelques heures après.

Note de notre reporter sur place Lola Parichon Trehard : « J’attendrai alors avec impatience le retour de Clara Ysé sur la plaine de l’Asse dans les prochaines années ! »


La nostalgie avec Nile Rodgers & CHIC

Comment est-ce possible d’être derrière autant de tubes? Tête d’affiche de ce mercredi soir, le guitariste Nile Rodgers s’est fait un malin plaisir de montrer à la Plaine de l’Asse que l’un des boss du dernier demi-siècle, c’est lui. Car quand on commence son set avec le titre Le Freak et une foule enthousiaste qui reprend les paroles à pleins poumons, la chance de passer un bon moment est très élevée. Et évidemment, ça n’a pas arrêté durant plus d’une heure et demi.

L’Américain, qui a collaboré avec les plus grands comme le rappelle les photos souvenir sur l’écran géant en fond, a joué « ses » plus grands tubes. Ceux qui ont fait confirmer certains artistes dans un niveau stratosphérique de reconnaissance mondiale. On pense aux morceaux de Diana Ross (I’m Coming Out, Upside Down), Madonna (Like a Virgin, Material Girl), David Bowie (Let’s Dance) ou encore Daft Punk (Get Lucky, Lose Yourself to Dance). Le tout accompagné de musiciens géniaux et des petites anecdotes croustillantes entre les morceaux (comme celui d’avoir fait croire d’être français parce que plus tolérant envers la communauté afro-américaine à l’époque…).


Le voyage nordique aux côtés d’Aurora

Si son nom de scène évoque les belles lumières vertes et bleues traversant le ciel des pays scandinaves, Aurora était aussi un rayon lumineux au moment de commencer la soirée de mercredi. À la scène Véga, accompagnée de deux choristes, un guitariste et un batteur, la Norvégienne a offert un show aussi tranquille qu’énergétique.

Il fallait pour ça passer une première demi-heure en apesanteur avant de voir attaquer les morceaux les plus fameux. Ceux où la puissante rythmique et la volonté de chanter haut et fort des paroles sensibles ont pris le dessus. Les plus gros hits ont été joués, de Runaway à Cure for Me en passant par Running with the Wolves. Une belle découverte pour certains, et une confirmation du talent vocal de la presque trentenaire.

© Maxime Sallin

LA photo du soir: Sam Smith

Événement sur la Grande Scène. Nous ne l’avons pas vu, sauf notre photographe Maxime Sallin qui a pu capter la joie de Sam Smith. Tout le monde en a dit du bien de ce concert du Britannique. Et surtout que sa garde-robe doit être aussi grande que la salle du trône de Buckingham Palace!

© Maxime Sallin