L’éclectisme d’Antigel pour cette édition 2020 offre une vue d’ensemble de quoi les femmes sont capables. À l’ère d’un souffle nouveau où leur talent doit être davantage reconnu dans la sphère publique, zoom sur 7 musiciennes qui risquent fort bien d’éblouir vos sens auditifs.
Angel Olsen, le 28 janvier à l’Alhambra
À tout juste 33 ans (elle vient de les fêter ce 22 janvier), Angel Olsen culmine déjà presque dix ans de carrière! Depuis la sortie de son premier LP, Strange Cacti, la native de Saint-Louis (Missouri) offre derrière une voix vibrante des sonorités aussi rugissantes que recherchées. En témoignent les critiques élogieuses reçues pour son excellent dernier album All Mirrors, l’Américaine surprend toujours son public avec un folk/rock captivant. Une vraie perle qui se démène sur scène à ne vraiment pas manquer!
070 Shake, le 24 janvier au Grand Central (Caserne des Vernets)
Attention, phénomène à venir au Grand Central ! Pour sa soirée d’ouverture, Antigel nous gâte avec la venue d’un talent des États-Unis (encore une!). 070 Shake, de son vrai nom Danielle Balbuena, culmine peut-être des millions de vues sur les plateformes de streaming mais c’est surtout son art qui fait sublimer la jeune femme de 22 ans! Maniant les mots avec justesse sur des beats incisifs, l’artiste du New Jersey a de quoi provoquer l’émulsion dans le public genevois qui découvrira enfin sur scène son premier disque, Modus Vivendi, paru le 17 janvier dernier!
Suzanne Ciani, le 25 janvier à la Cave12
Et vlan! Antigel frappe encore très fort cette édition en invitant Suzanne Ciani, une légende et pionnière de la musique électronique. C’est dans la cosy Cave12 que l’artiste italo-américaine de 73 ans viendra sublimer ses auditeurs par ses expériences les plus folles entendues sur près d’une quinzaine d’albums. Cette grande dame, qui a enregistré des capsules sonores pour des publicités de marques internationales, saura rendre la soirée exceptionnelle. Et en plus, une rencontre est prévue avec celle qui fut nominée cinq fois aux Grammy Awards !
Pomme, le 10 février à L’Épicentre
Semblable à la douceur des lueurs du matin, une voix enchanteresse caractérise Claire Pommet. Pomme, de son nom d’artiste, tombe ainsi comme un fruit mûr dans nos oreilles, surtout après la parution récente de son deuxième album Les failles. À travers 11 titres, la Lyonnaise revient sur des thèmes profonds qu’elle transpose magnifiquement sur scène. C’est une évasion totale qui s’offre à nous avec son jeu subtil à l’autoharpe. Pas étonnant que son concert affiche déjà complet à quelques jours de sa venue à L’Épicentre!
Helena Hauff, le 14 février au Grand Central (Caserne des Vernets)
Helena Hauff est de ce qu’on appelle un OVNI de la musique électronique. La DJ basée à Hambourg exporte sa « strip-down techno » à travers le monde depuis plusieurs années, et c’est avec honneur qu’elle fera escale à Genève dans le cadre du Grand Central. Pour cette performance qui s’annonce intense en cette soirée de St-Valentin, l’Allemande ne sera pas seule puisque Tommy Four Seven et Nvst seront aussi de la partie. Mais qu’on se le dise : la vedette de la soirée, c’est bien elle !
La Colère, le 15 février à L’Alhambra
L’air des Alpes manquait, alors n’oublions pas de mentionner La Colère. En ouverture d’Asgeir, l’artiste Suisse viendra y mettre son grain de notes en proposant une oeuvre électronique à la fois complexe et décomplexée. Scintillante, la Genevoise connait la joie des projecteurs en 2018 lorsqu’elle remporte le Demotape clinic Award au M4music Festival. Et 2 ans plus tard, voilà que paraît enfin son premier album « La vague ». Une occasion en or de découvrir sur scène cette artiste accomplie, qui se taille gentiment un nom dans le milieu de la musique helvétique.
