Photos : Joel Culpepper

La funk-soul est un genre qui a généralement de la peine à se renouveler. Porté par le poids de ses monstres sacrés, les nouveaux venus souffrent toujours de la comparaison. Cependant, avec Joel Culpepper on tient peut-être un renouveau du genre. Découverte à Antigel 2022.




Antigel a toujours eu le flair pour les artistes émergents qui débordent de talent. Joel Culpepper ne fait pas exception, si tant est qu’on puisse parler d’artiste émergent. Apres une première mixtape sortie en 2009 l’artiste d’outre-manche s’est fait désirer, jusqu’à sortir un premier album l’année passé seulement. 

Comme pour montrer qu’il n’a pas peur des comparaisons, celui-ci se nomme Sgt. Culpepper. Petit clin d’œil à un autre concept album. C’est donc ce dernier album qu’il est venu présenter au PTR pour une soirée ou on a bien groové.

Accompagné seulement de son batteur et de son guitariste, la sauce a pris tout de suite. On aurait peut-être aimé le voir avec un backing band plus nombreux, sachant que sa musique se compose d’une multitude d’instruments, de cuivres et de voix. Mais ce n’est que partie remise, et on imagine bien qu’on le recroisera assez vite sous nos latitudes.

Un rythme et une énergie entraînants

Il faut dire que l’introduction du set, Tears of a Crown, a quelque chose de mystique et épique et un groove pleinement assuré. On entrevoit déjà dès le début ce que sera le concert, une énergie incroyable associée à une précision remarquable au niveau de la voix. C’est particulièrement frappant quand Joel Culppeper va chercher la voix de tête dans des hauteurs inatteignables pour le commun des mortels. Il en sera ainsi toute la soirée. 

Accompagné seulement de son batteur et de son guitariste, la sauce a pris tout de suite. On aurait peut-être aimé le voir avec un backing band plus nombreux, sachant que sa musique se compose d’une multitude d’instruments, de cuivres et de voix. Mais ce n’est que partie remise, et on imagine bien qu’on le recroisera assez vite sous nos latitudes.

Le londonien aura tôt fait de capturer et captiver la salle dans sa musique, le public n’était pas en reste pour participer, chanter et taper des mains. On fera une mention spéciale au titre W.A.R, sorte d’OVNI James Brownien remixé à la sauce 2021 sur lequel on défie quiconque de ne pas danser ou taper du pied.

Et finalement, comment rester indifférent au titre qui clôt le concert. “Woman”, titre dont la vidéo comptabilise 14 millions de vues est l’expression parfaite du talent du britannique. Le public était prêt à repartir pour un tour, mais il devra patienter jusqu’à la prochaine fois. Qui sait, peut-être seulement jusqu’à cet été et au Montreux Jazz ?

Le Festival Antigel continue avec plusieurs concerts jusqu’au 19 septembre. LastNite sera présent pour plusieurs événements, et n’hésitez pas à visiter le site officiel pour plus d’informations ici.