© William Corbat

Pour son premier concert à Genève, Nabihah Iqbal a proposé une version très rock de son dernier album ainsi que des reprises surprenantes notamment du groupe de Nu Metal Deftones.



Dans une Gravière comble, le show commence par le premier morceau de Dreamer sorti en 2023. Entre shoegaze et éléments clubbing, cet album mélange les styles et les ambiances qui se retrouve dans la variété du public présent au concert. Multigénérationnel et très international, le public applaudira le groupe tout au long du concert.

Une Nabihah communicative truffée d’anecdotes

Néanmoins entaché par des problèmes de son, le groupe semble au départ plutôt réservé et légèrement agacé par les nombreux larsens mais retrouve vite une ardeur vive poussée par un public diablement conquis par la performance.

© William Corbat

Les problèmes de son plus ou moins résolus, l’artiste se montre très souriante et expressive, n’hésitant pas à raconter des nombreuses anecdotes sur les différentes chansons de ses albums. Heureuse de pouvoir jouer dans la ville de Calvin, l’artiste raconte leur journée et les mythes qu’elle a entendus sur Genève. Comme celui d’aller au travail en nageant.

Alternant les titres chantés, parlé ou instrumentaux, le groupe installe son public dans une chaude ambiance et enchaîne par une excellente reprise de Forest de The Cure. Après, une heure et quart, le show se conclut en beauté avec un titre instrumental emportant tout sur son passage.

Junee, une première partie en osmose

Chargées d’introduire la soirée, Junee, duo composé de Fhunyue Gao et Zoé Sjollema, a proposé un set oscillant entre la performance et l’expérimental. Difficile de définir un genre tant le duo varie les boucles répétitives, les titres plus conventionnels avec chant et la lecture de poèmes en soutien à la Palestine entre deux titres.