Martin Solveig © Maxime Sallin pour Caribana

Le Caribana s’est terminé ce samedi avec une soirée à l’ambiance festive. Avec l’électro au programme, le festival a fait tout juste tout en échappant aux gouttes de pluie!


Une chaleur étouffante s’engouffrait dans le périmètre de la plage de Crans-près-Céligny, malgré la proximité du lac. Et ce ne sont pas les quelques nuages gris, au loin, qui allaient annoncer un rafraîchissement. Et disons-le, c’était le meilleur scénario possible car on s’est enfin cru en été avec la musique parfaite pour cet état d’esprit.

Une entame de soirée idéale

Donnant le ton sur la Grande Scène quelques minutes seulement après une prestation appréciée du Genevois Orphia, le trio Etienne de Crecy / DJ Falcon / Bombass (du duo Cassius) a su mettre l’ambiance avec des remixes efficaces, dont ceux des Daft Punk. Les expérimentés, et pionniers de la musique électronique en France, ont géré leurs différents univers sonores pour n’en faire qu’un. De quoi mettre en appétit le public, avant Kadebostany sur la Scène du Lac.

Car oui, une des têtes d’affiches est ce groupe suisse mené par Guillaume Bozonnet. Accompagné de trois choristes (un homme, deux femmes) et deux cuivres (un trompettiste et un trombone), le musicien – qui se nomme Guillaume de Kadebostany sur scène – porte un projet qui s’aboutit à force d’être joué sur les scènes du monde.

Avec ses refrains accrocheurs, la musique proposée perce autant les limbes de l’électro que de la pop. Car après un début un peu poussif, surtout de la part des choristes, le rythme de croisière s’est fait dès le moment de la fameuse reprise de Crazy in Love qui s’est retrouvée sur la bande-annonce du film Fifty Shades of Grey. Mais aussi quelques sons reconnaissables comme Wild in Secret.

© Maxime Sallin pour Caribana

Deux mastodontes des platines mettent le monde d’accord

Peu après 21h, lorsque le soleil montrait ses derniers signes, Martin Solveig est monté sur le ring avec l’envie de faire surtout plaisir. Après une introduction assez longue, sans lui, pour attiser la curiosité de la foule, le Français est arrivé derrière ses platines. Avec aisance, mais aussi avec une discrétion dans ses prises paroles qui contrastaient avec sa musique enjouée.

On sentait d’ailleurs un plaisir sincère du Parisien de jouer en Suisse, un endroit qu’il apprécie selon ses dires. Il a même osé jouer Hello en upbeat, avant de revenir sur d’autres classiques tels que Intoxicated ou All Stars pour faire danser la foule. Et son pote Gaël Monfils, venu avec sa compagne Elina Svitolina, pour un moment de partage avec le quarantenaire. Il y a du bon d’être éliminé à Roland-Garos!

© Maxime Sallin pour Caribana

Et enfin, pour clôturer après l’énergique Netsky sur la Scène du Lac, c’est Ofenbach qui a séduit le Caribana. Il y avait de quoi: pyrotechnie, projections 3D et moshpits du public. Franchement, le festival ne pouvait pas espérer meilleur finish que le duo de français, qui séduit toujours plus la scène électro depuis son arrivée fracassante en 2017 avec le titre Be Mine.

Un moment culminant, devant une foule en délire, qui a aussi apprécié découvrir des nouveaux titres exclusifs des Parisiens. Et chanter à plein poumons sur des reprises mettant l’ambiance comme Rythm of the Night ou Freed from Desire. Un beau cadeau d’anniversaire pour l’un des DJ, Dorian Lauduique, qui fêtait ce soir là ses 30 ans!