Dans le cadre des Hivernales 2020, nous avons eu le plaisir de rencontrer la très jeune et talentueuse artiste romande Cee, qui nous a accordé quelques minutes après son concert au Barawine pour parler d’elle ainsi que de sa musique et de ses projets.




Tu peux te présenter en quelques mots ?

J’ai commencé à écrire des chansons il y a quatre ans, mais j’ai commencé la guitare quand j’avais 8 ans. J’avais arrêté pour faire du patinage artistique au niveau national, ce qui a pris un peu tout mon temps et quand j’ai du arrêter à cause de blessures et autres, j’ai repris la guitare et commencé à écrire des chansons.


Tu as commencé par des reprises ou directement à composer ?

Oui d’abord des reprises, mais je ne sais pas vraiment comment j’ai commencé à composer. J’ai écrit ma première chanson à 13 ans et puis plus tard j’ai enregistré pour la première fois à Kitchen Studio à Genève avec Yvan Bing. C’est avec lui que j’ai réalisé mon premier EP qui est sorti l’été dernier. J’ai enregistré ma première démo à 16 ans et on est parti de là.


Tu as des influences particulières ?

J’adore Julia Michaels, j’aime énormément tout ce qu’elle fait. Aussi James Bay et plus récemment Finneas, le frère de Billie Eilish et tout ce qu’il produit. Je m’intéresse récemment à la production alors j’ai exploré cela. Mais ça ne m’empêche pas d’aimer les classiques comme Elvis ou Queen.


D’où vient le nom de ton premier EP, As I Keep On Dreaming ?

C’est un des titres de l’EP, que j’ai aussi joué aujourd’hui [ndlr jeudi soir]. C’est venu quand j’ai écris cette chanson. Je rêve de faire de la musique ma vie, et je continuerai à en rêver à chaque pas que je fais dans cette direction malgré les hauts et les bas de la vie. C’est ce qui me permet d’avancer, et résume bien la philosophie de mes chansons.



Comment ça c’est passé pour ta première aux Hivernales ?

C’est la première fois que je joue aux Hivernales, une opportunité pour laquelle je leur suis très reconnaissante. J’ai eu la chance de jouer sur plusieurs scènes en Suisse, mais aussi à New York et L.A, des moments qui, comme celui-ci, me sont chers et que j’espère pouvoir continuer à vivre.


Aujourd’hui tu as joué en acoustique, sur ton EP il y a d’autres arrangements ?

Je fais toutes les voix et une grande partie des guitares, Yvan a fait tout ce qui est synthés, batterie, percussions. Et un guitariste super qui s’appelle Jacky Sanders, que j’ai rencontré quand j’ai enregistré ma première chanson et qui est devenu un peu mon mentor pour la guitare, a enregistré certaines guitares. C’était super de travailler avec lui. Et pour les basses, Fred Sumi. J’ai eu la chance de travailler avec une super équipe.


Pour la suite ? Des projets particuliers post-Hivernales ?

J’aimerais organiser un ou deux concerts sur Genève dans les prochains mois. Je serai au Jazzascona au moi de juin. J’écris aussi de nouvelles chansons et j’ai un nouveau projet/EP sur lequel je travaille. Je suis en année sabbatique donc j’ai le temps pour faire ça, avant d’aller étudier la musique aux USA pour collaborer et peut-être découvrir tout un autre monde.