© Festival La Bâtie 2023

Telle la messe du dimanche, nous étions nombreux et nombreuses à assister au concert de l’organiste américaine Kali Malone (basée à Stockholm), à la Cathédrale Saint-Pierre en vieille ville de Genève.



Interdiction de filmer ou de prendre des photos (on ne va quand même pas perturber la messe…). Dans une ambiance religieuse et dans un silence qui rendrait fier le vieux Calvin, débute donc le concert de Kali Malone. 

Pas de superflu ici, l’artiste et son orgue nous donne tout de suite le ton. La musique s’écoute plus qu’elle ne se regarde et Kali Malone l’a bien compris. De toute façon, il fallait des yeux de Lynx pour réussir à la voir. Sur des boucles parsemées de petites nuances, on se laisse porter par ce son organique tout en douceur électrique. Difficile d’ailleurs de ne pas profiter en fermant les yeux et en laissant l’imagination faire le reste. 

Voyage introspectif 

Dans une cathédrale austère, les lumières placées aux pieds des piliers fasciculés apportent une touche gothique au concert. On ne peut qu’apprécier ce cadre singulier, indéfinissable, sublimé par les titres de Kali Malone. Si de premiers augures les titres ne se différencient que très peu les uns des autres, ils dégagent néanmoins une atmosphère particulière et envoûtante. On peut néanmoins comprendre que cela n’était pas du goût de tout le monde. De petits groupes partent par-ci, par-là, au gré des titres. 

Qu’importe l’expérience individuelle de cette performance, on ne peut qu’applaudir la Bâtie-Festival de nous offrir des expériences singulières qui se répèteront tout au long du festival jusqu’au 17 septembre. Rendez-vous dans les quatre coins de Genève en découvrant cette programmation sur le site officiel par ici !

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